Dans le cadre de la pandémie du COVID-19, la Corée du Sud a préféré privilégier la diplomatie à distance, par principe de précaution. Le dernier déplacement à l’étranger d’un diplomate de haut niveau remonte en effet au mois de mars dernier. Cela concerne la visite aux Etats-Unis de Jeong Eun-bo, le chef de la délégation en charge des pourparlers sur le partage des frais du financement des GI’s stationnés en Corée du Sud.
Cependant, Séoul a décidé de relancer sa « diplomatie en mode présentiel ». Ainsi, le ministère des Affaires étrangères a annoncé, hier, que son vice-ministre adjoint visitera, du 13 au 15 juin prochain, les Emirats arabes unis.
Kim Gunn discutera notamment de la mise en place d’un dispositif dit « Fast Track » censé faciliter l’accès au sol émirati des entrepreneurs sud-coréens et vice versa. Il abordera également le renforcement des mesures de prévention sanitaire pour les travailleurs sud-coréens sur place.
Ce voyage sera par ailleurs l’occasion de discuter en face à face des moyens de développer, à l’occasion du 40e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays, un partenariat stratégique spécial entre Séoul et Abou Dabi. Objectif : élargir la coopération bilatérale dans la santé, l’agriculture, les sciences et les technologies.
Toutefois, cette délégation est réduite au strict minimum. Le vice-ministre adjoint ne sera accompagné que d’un seul employé qui l’assistera dans la préparation de ses dossiers.
Dans la foulée, le gouvernement sud-coréen envisage d’élargir progressivement les échanges humains pour une diplomatie présentielle considérée comme indispensable.