Le gouvernement sud-coréen a décidé de faire appel auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) à propos de l’exposition sur les installations industrielles de l’ère Meiji, dévoilée hier au public à Tokyo. Cet événement renie, à travers la projection d’entretiens, le fait que les Coréens ont été forcés à travailler pendant la colonisation japonaise durant la première moitié du XXe siècle.
Le ministère des Affaires étrangères prévoit de transmettre une lettre en la matière au siège principal, à Paris, dans les plus brefs délais. Il va également faire connaître cette situation auprès des pays membres du Comité du patrimoine mondial.
Lorsque « l'île navire de guerre » a été inscrite sur la liste prestigieuse de l’Unesco, en juillet 2015, Tokyo s’était engagé à mettre en place un centre d’information qui reconnaît l’enrôlement forcé des Coréens et qui rend hommage aux victimes. Le comité de l’Unesco avait également préconisé d’expliquer les circonstances historiques de chaque installation.
Hier, Lee Tae-ho, le vice-ministre des affaires étrangères a convoqué Koji Tomita, l’ambassadeur du Japon en Corée, afin de protester contre cet événement controversé.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Kim In-chul, a également appelé l’archipel, dans un communiqué publié le même jour, à respecter les recommandations de l’organisme international et les mesures à prendre comme promis.