Le gouvernement japonais a récemment ouvert un espace consacré à une exposition sur « l'île navire de guerre », à Tokyo. Contrairement à sa promesse faite lors de l’inscription de cette installation industrielle datant de l’époque de la colonisation de la Corée, aucune mention sur le travail forcé n’y est affichée. Face à cette situation, Séoul étudie plusieurs pistes afin d’appeler Tokyo à tenir son engagement envers la communauté internationale.
Tout d’abord, Park Yang-woo, ministre sud-coréen de la Culture, des Sports et du Tourisme, a exprimé sa volonté d’envoyer une lettre de contestation au Japon, indépendamment aux mesures prises par les autorités diplomatiques sud-coréennes. De son côté, l'Administration de l'héritage culturel va envoyer demain du personnel dans la capitale nippone afin de vérifier les faits historiques déformés par le pays voisin.
Cependant, le ministère de la Culture a nié avoir demandé officiellement à l’Unesco d’annuler sa décision d’inscrire sur sa liste du patrimoine mondial l’héritage de la révolution de l'ère Meiji, comprenant des sites où près de 60 000 Coréens ont été enrôlés de force pendant la Seconde Guerre mondiale.
Quant aux députés sud-coréens, ils adopteront une résolution afin de demander au Japon de respecter les recommandations de l’Unesco et ses promesses au sujet du travail forcé imposé par les forces armées japonaises.