Bulle ou pas bulle, le marché immobilier poursuit sa tendance haussière, au point que beaucoup n’hésitent pas à parler d’un nouveau risque de surchauffe. Cela inquiète, même indigne les sud-Coréens qui ont du mal à accéder à la propriété.
Face à cette situation, la classe politique se met au travail pour préparer des mesures visant à y remédier.
Le Minjoo a annoncé qu’il ferait payer lourdement l’impôt sur la fortune immobilière aux multipropriétaires et à ceux qui possèdent des logements spéculatifs. La majorité présidentielle a en revanche décidé de préparer des mesures destinées à aider les achats non spéculatifs. Il peut s’agir d’accorder un soutien financier ou de réduire les charges fiscales. Idem pour les locataires.
Afin de mettre en place tous ces dispositifs, le parti au pouvoir a promis de voter des lois en ce sens pendant la session extraordinaire de juillet, qui s’achèvera le 4 août.
Dans le camp d’en face, le Parti du Futur Unifié (PFU) fustige l’incohérence de la politique immobilière de l’administration de Moon Jae-in qui, selon lui, ne fait que freiner la demande. Dans la foulée, la première force de l’opposition conservatrice propose l’augmentation de l’offre et l’assouplissement, à cet effet, des réglementations relatives à la construction ou à la reconstruction de logements.
Le Parti de la Justice, une petite formation d’opposition progressiste, a de son côté proposé d’établir une loi obligeant les conseillers présidentiels, les députés, les ministres ou les vice-ministres ainsi que d’autres hauts fonctionnaires à revendre leurs logements et de garder uniquement leur lieu de résidence.