48 jours après le début de la nouvelle législature, l’Assemblée nationale tiendra cet après-midi une cérémonie officielle marquant son lancement. C’est la première fois depuis la dernière révision de la Constitution, en 1987, qu’elle est organisée aussi tardivement.
La cérémonie commencera par la traditionnelle prestation de serment des élus et le discours d’ouverture de l’occupant du perchoir.
Un autre temps fort sera l’intervention du président de la République. Lors de sa prise de parole à la tribune de l’Hémicycle, Moon Jae-in devra demander la coopération du pouvoir législatif pour lutter contre la crise du COVID-19 et pour mettre en œuvre le vaste plan gouvernemental de relance, baptisé « New Deal à la coréenne ».
Dans le même temps, le chef de l’Etat devra évoquer la nécessité de voter au plus vite les projets de loi visant à modifier le statut de certaines agences gouvernementales et à stabiliser le marché immobilier. Sans oublier de souligner que la nouvelle institution chargée d’enquêter sur les crimes impliquant de hauts fonctionnaires devrait être lancée le plus tôt possible.
Avant la tenue de la cérémonie d’ouverture au Parlement, le président de la commission du renseignement, la seule commission qui n’a pas encore son chef, sera élu, en l’absence du Parti du Futur Unifié (PFU). La première formation de l’opposition ne décolère toujours pas contre le Minjoo, le parti au pouvoir, qui ne lui a pas cédé la présidence de la commission de la législation et des affaires juridiques qu’elle convoitait.
Lundi et mardi prochains, les allocutions des chefs de file des deux formations sont prévues. Dès le lendemain, les séances de questions au gouvernement commenceront pour trois jours.