Enfin, la 21e législature débute officiellement. Les allocutions des chefs de file du Minjoo et du Parti du Futur Unifié (PFU) sont programmés aujourd'hui et demain. Ce matin, Kim Tae-nyeon, qui représente le parti au pouvoir, s'est engagé à déployer tous ses efforts pour faire face à la crise polongée du COVID-19 et mettre en place le « New Deal à la coréenne ».
Les députés se sont ensuite penchés sur les sujets qui fâchent, comme l’enquête sur les abus sexuels allégués du défunt maire de Séoul. Le camp présidentiel propose d’attendre le résultat de l’investigation, alors que le Parti du Futur Unifié (PFU), la première force d’opposition conservatrice, tentera de faire la lumière sur une éventuelle fuite d’informations liées à la plainte déposée auprès de la police contre Park Won-soon. À ce propos, Kim a déclaré se sentir responsable des scandales impliquant des hommes politiques appartenant à sa formation et a tenu à présenter ses excuses aux victimes.
L’audition parlementaire de Kim Chang-ryong, nommé commissaire général de l'Agence de la police nationale, s'est également déroulée aujourd’hui. Celles de Lee In-young, choisi au poste de ministre de la Réunification, et de Park Jie-won, à la tête du Service national des renseignements (NIS), se tiendront respectivement les 23 et 27 juillet.
Autre sujet important qui risque de créer une pomme de discorde dans l'Hémicycle : la politique immobilière. Le Minjoo est déterminé à adopter trois projets de loi destinés à freiner la flambée des prix des logements. Quant au PFU, tout en soulignant qu'on ne peut pas lutter contre la spéculation immobilière par un alourdissement significatif de l’impôt sur les biens fonciers, il mettra en question la position de la ministre de l’Aménagement du territoire et des Transports, Kim Hyun-mee.