Afin de remédier au manque d’effectifs médicaux en province, l’exécutif et le Minjoo, le parti au pouvoir, ont décidé de sélectionner, chaque année pendant dix ans et à partir de la rentrée 2022, 400 étudiants supplémentaires. Cette décision a été prise ce matin à l’occasion d’une réunion à l’Assemblée nationale.
Ainsi, un total de 4 000 médecins et experts médicaux additionnels devraient être formés pendant cette période. Parmi eux, 3 000 occuperont la fonction de « médecin régional ». Ils auront pour obligation de travailler, pendant dix ans après l’obtention de leur permis de médecin, dans des établissements publics ou traitant de maladies graves. Et leurs spécialités seront limitées à ce qui est le plus nécessaire, comme la chirurgie générale, la gynécologie ou la médecine interne.
Les 1 000 autres seront orientés vers des spécialités indispensables pour la santé publique, à savoir l’épidémiologie ou le traitement des blessures extérieures graves, ainsi que les sciences médicales, comme les sciences de base, la pharmacologie et la biologie.
Parallèlement, il a été décidé de créer d’ici mars 2024 une « Faculté médicale publique », afin de former des effectifs pour le secteur de la santé publique, tels que des épidémiologistes ou des médecins internes spécialisés dans les maladies infectieuses. Les frais des cours et de dortoir des étudiants seront entièrement couverts par l’État. En contrepartie, ils devront travailler, pendant dix ans après l’obtention de leur diplôme, dans le secteur public, tels que les dispensaires, le ministère de la Santé et du Bien-être ou les collectivités locales.