L'audition de confirmation de Park Jie-won au poste de directeur du Service national du renseignement (NIS) s’est déroulée hier. Le plus grand enjeu portait sur les soupçons autour de la falsification de son diplôme lors de son transfert à l’université, soulevé par le Parti du Futur Unifié (PFU), la première formation d’opposition. L'ancien ministre de la Culture a réfuté qu’il n’avait jamais fait un tel agissement ni menacé sur ce sujet l’université Dankook, dont il est diplômé.
Le PFU a également mis en cause sa vision sur la Corée du Nord, en dévoilant un document portant sur un traité conclu en secret entre Séoul et Pyongyang, différent de celui garantissant la tenue du premier sommet intercoréen en 2000. Selon ce texte qui contient la signature de Park, le Sud promet de fournir 500 millions de dollars au Nord à des fins humanitaires. A ce propos, le possible patron du NIS a affirmé que la copie était contrefaite afin de calomnier l’administration du président de l’époque, Kim Dae-jung.
Le premier parti conservateur s’est également penché sur des fonds politiques illégaux présumés, ce à quoi l'homme politique de 78 ans a répondu qu’il s’agissait d’une somme prêtée par un ami.
La commission du renseignement a rendu aujourd'hui son rapport d’audition. Cependant, le PFU a conclu que le candidat n'était pas qualifié et n'a pas participé à la réunion.