Le président de la République a officiellement nommé, hier matin, Lee In-young au poste de ministre de la Réunification. Une nomination qui est intervenue quatre jours après son audition de confirmation à l’Assemblée nationale.
Le Parti du Futur Unifié (PFU), la première force de l’opposition, s’est fait remarquer par son absence lors de l’adoption du compte-rendu approuvant son accession au poste. Ses députés ont dénoncé notamment un manque dans les dossiers que le candidat Lee a présentés avant son grand oral devant le Parlement.
Quoi qu’il en soit, le nouvel arrivant a pris ses fonctions dès hier après-midi. Sur le perron de son ministère, il a déclaré aux journalistes qu’il ferait tout son possible pour que ses équipes se trouvent au centre d’une nouvelle ère des relations avec Pyongyang.
L’ancien dirigeant d’une association nationale des étudiants d’université progressistes a aussi évoqué la nécessité de mener des actions stratégiques, si nécessaire, et de procéder à un changement audacieux.
Interrogé sur ses chantiers prioritaires, Lee In-young a répondu qu’il s’agirait de renouer le dialogue et la coopération humanitaire avec le régime de Kim Jong-un.