La Cheongwadae a réagi, hier, à la polémique lancée par le chef du groupe parlementaire du Parti du Futur Unifié (PFU), Joo Ho-young.
Lundi, lors d’une audition de confirmation à l’Assemblée nationale du nouveau patron du renseignement sud-coréen Park Jie-won, le numéro deux de la première force de l'opposition a présenté un document. Il s’agit, selon lui, d’un texte d’accord de coopération économique avec Pyongyang qui a été signé, en secret, en avril 2000, entre Park et son interlocuteur nord-coréen, pour tenir deux mois plus tard le premier sommet intercoréen historique entre le président sud-coréen Kim Dae-jung et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il. A l’époque, Park était l'un des proches ministres du chef de l’État, décédé en 2009.
Pourtant, le premier secrétaire à la communication de la Maison bleue a démenti l’existence d’un tel document. Lors d’un briefing avec la presse, Yoo Do-han a annoncé l’avoir cherché dans les locaux de tous les ministères concernés, en vain.
Selon lui, si un tel accord avait vraiment été conclu, les administrations de Lee Myung-bak et de Park Geun-hye, les successeurs conservateurs de Kim Dae-jung, n’auraient pas fermé les yeux. Cette réaction de la Cheongwadae est considérée comme exceptionnelle car elle reste habituellement silencieuse face aux affaires suscitées par l’opposition.
Devant cette contestation, le patron des députés du PFU a reculé d’un pas. De fait, il a dit que c’était tant mieux si l’accord n’avait pas été conclu. Il a tout de même estimé qu’il était difficile de le vérifier.