Le département d’Etat américain a annoncé, mercredi, le transfert de James DeHart au poste de coordinateur pour la région Arctique. Autrement dit, il ne dirigera plus les pourparlers visant à conclure le 11e accord sur les mesures spéciales (SMA), qui porte sur les contributions respectives de Séoul et de Washington pour financer la présence des GI’s dans le sud de la péninsule. Le nom de son successeur n’est pas encore connu.
A ce propos, le porte-parole du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a fait savoir, hier, que les négociations se poursuivraient sans problème. Selon Kim In-chul, les deux alliés continuent de mener leurs concertations afin de parvenir à une entente acceptable le plus rapidement possible.
Lors de ce briefing régulier, Kim a été interrogé sur un sujet d’actualité brûlant : le retrait de presque 12 000 soldats américains d’Allemagne, après que Berlin ait été accusé par le président Donald Trump de ne pas apporter une contribution financière suffisante. Certains craignent qu’une situation similaire ne se produise en Corée du Sud. Cependant, le porte-parole a coupé court à une telle inquiétude en soulignant que les négociations sur le partage des frais n’avaient rien à voir avec une éventuelle réduction du contingent américain sur le sol sud-coréen.
Pour rappel, les deux pays cherchent depuis septembre 2019 à conclure le 11e SMA, qui aurait dû être effectif dès cette année. Mais ils ne sont toujours pas parvenus à trouver un terrain d’entente. En mars dernier, les responsables de part et d’autre sont convenus, provisoirement, d’augmenter de 13 % les coûts que Séoul doit assumer en 2020 par rapport à l’an dernier, mais le locataire de la Maison blanche a refusé cet accord. Depuis, le dialogue continue à marquer le pas.