Le premier satellite sud-coréen de communication militaire, baptisé « Anasis 2 », a réussi sa première phase. Il a été lancé le 21 juillet à partir de la base du centre spatial John F. Kennedy en Floride, aux Etats-Unis.
Aujourd’hui, à 7h 11, heure de Séoul, il a accédé à son orbite géostationnaire, à 36 000 km d’altitude au-dessus de l’équateur. C’est ce qu’a déclaré l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA).
L’armée sud-coréenne devrait réceptionner définitivement Anasis 2 en octobre prochain après s’être penché sur les résultats du test de performance. Elle prévoit de connecter ce satellite à huit terminaux terrestres mis au point par l’Agence nationale pour le développement de la défense (ADD) afin de vérifier son opérationnalité.
Grâce à ce premier satellite à vocation entièrement militaire, l’armée sud-coréenne pourra établir un réseau de communication ayant une plus forte capacité de survie et de sécurité.
Anasis 2 peut être comparé au « Mugunghwa », un satellite à double usage : « Koreasat 5 » pour le côté civil et « Anasis 1 » pour la partie militaire. Il est trois fois plus performant pour éviter les brouillages de signaux, et deux fois plus puissant en termes de transfert des données. Autre avantage : il peut offrir une interconnectivité de communication avec une trentaine de systèmes militaires dans le pays.
Par ailleurs, alors que les systèmes de télécommunication terrestres sont influencés par les configurations topographiques, ce nouveau satellite géostationnaire pourra assurer une communication stable 24h sur 24, où que ce soit dans la péninsule coréenne. Il servira également de soutien au réseau de communication à distance, notamment depuis les États où les soldats sud-coréens sont dépêchés.