La Corée du Sud et les Emirats arabes unis (EAU) ont mis en place, depuis le 5 août dernier, le processus rapide d’immigration, dit « fast track ». Ce dispositif exempte les ressortissants des deux pays venus pour des affaires économiques, publiques et humanitaires, des mesures renforcées d’entrée dans leur territoire respectif, tels que la mise en quatorzaine. Le pays de la péninsule arabique est le deuxième Etat avec lequel Séoul adopte ce régime après la Chine, en mai dernier.
D’après le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, les deux nations se sont accordées sur ce point à l’occasion de la visite, en juin, de son ministre adjoint chargé des affaires politiques, Kim Geon, à Abu Dhabi.
En effet, plusieurs entreprises sud-coréennes mènent des travaux de construction aux Émirats. Par exemple, pour le seul projet de construction de la centrale atomique Barakah, 2 000 travailleurs du pays du Matin clair œuvrent actuellement sur place et 300 effectifs de relais attendent une autorisation d’entrée. Sans oublier une délégation de 30 experts agricoles qui doivent s’y rendre fin août, pour un projet de coopération de riziculture dans le désert.