La Corée du Sud et les Etats-Unis ont organisé, hier en visioconférence, leur septième dialogue bilatéral sur la sécurité énergétique. Trois officiels ont participé à ce rendez-vous régulier. Depuis Séoul, le directeur général en charge de la diplomatie climatique, écologique et scientifique du ministère des Affaires étrangères, Chung Kee-yong. De l’autre côté du Pacifique, deux sous-secrétaires d’Etat adjoint américains : Marc Knapper pour l’Asie orientale et le Pacifique, ainsi que Kurt Donnelly, pour la diplomatie énergétique.
Les deux parties ont tenus à souligner que la coopération énergétique joue un rôle crucial dans la consolidation de l’amitié et de l’alliance bilatérale. Elles ont convenu de poursuivre une coopération étroite en vue de développer la sécurité et l’industrie liées aux énergies sur le principe de réciprocité.
Par ailleurs, cette réunion a permis un échange d’opinions sur leur nouvel enjeu respectif en Asie du Sud-est. En effet, Séoul y mène sa « nouvelle politique du Sud », tandis que Washington aiguise ses stratégies en Indo-Pacifique. Ils ont ainsi décidé de renforcer leur coopération énergétique en Asie du Sud-est et d’assurer ensemble la sécurité en matière d’énergies, par exemple la cyber-sécurité du système électrique, l’approvisionnement stable des ressources minières, entre autres.
A cette occasion, Chung a présenté à ses interlocuteurs américains la politique du « Green New Deal » menée par le gouvernement de Moon Jae-in.
En marge de ce rendez-vous, une table ronde d’experts civils a eu lieu, avant-hier, pour partager les tendances de l’industrie hydrogène et du marché du gaz naturel liquéfié (GNL).