C’est aujourd’hui que la Corée du Sud et les Etats-Unis ont entamé leurs manœuvres militaires conjointes de dix jours, programmés pour le second semestre 2020 en Corée du Sud.
Les deux alliés devaient les lancer à l’origine ce dimanche, mais ils ont dû les décaler de deux jours, suite à l’identification d’un cas de COVID-19 chez les militaires sud-coréens qui devaient y être mobilisés. Les autres participants à l’opération qui sont entrés en contact avec le contaminé ont tous été testés négatifs. Les autorités militaires des deux pays ne relâchent cependant pas leur vigilance face à la nouvelle propagation massive de l’épidémie dans le pays.
Quoi qu’il en soit, les exercices se déroulent en deux étapes : la première pour la défense jusqu’au 22 août et la seconde pour la contre-attaque entre le 24 et le 28 août.
C’est un exercice de commandement principalement réalisé à l’aide de simulations informatiques. Comme lors de leurs manœuvres précédentes, les soldats des deux nations s’entraînent pour protéger la Corée du Sud contre une attaque nord-coréenne. Cependant, ils n’effectueront pas d’exercices nocturnes et leur nombre a été réduit de moitié, également en raison du coronavirus.
De même, le test de capacité opérationnelle (FOC) du futur commandement combiné des deux alliés n’aura pas lieu non plus, contrairement à ce qui était initialement prévu. Cela retardera inévitablement le transfert, de Washington à Séoul, du contrôle opérationnel (Opcon) en temps de guerre. L’administration de Moon Jae-in voulait reprendre ce contrôle avant la fin de son quinquennat, qui expirera en mai 2022.
La question est aussi de savoir si la Corée du Nord durcira le ton ou non à l’égard de ces manœuvres, qu’elle fustige.