Face à l’expansion du COVID-19 à Séoul et dans ses environs, la classe politique retient elle aussi son souffle.
Le député du Minjoo, Lee Nak-yon, qui a été, lundi, en contact indirect avec un porteur du virus, a finalement été testé négatif hier. Pourtant, le centre de santé public compétent lui a imposé une consigne d’isolement jusqu’au 31 août. Une mesure qui complique inévitablement la campagne pour l’élection du nouveau patron de cette formation au pouvoir. Lee est l’un des trois candidats en lice pour le poste.
Un débat entre lui et ses deux adversaires initialement prévu hier a été annulé. Et plusieurs meetings programmés pour les prochains jours dans la région de Séoul risquent de l’être ou d’être décalés eux aussi.
Hier, le parti a également décidé de réduire l’ampleur de sa convention nationale, qu’il doit organiser en principe le 29 août pour élire son président, et de la tenir en ligne.
L’Assemblée nationale s’organise, elle aussi, tant bien que mal, dans la crainte de la crise sanitaire. Ainsi, elle a restreint le nombre de participants à l’audition de confirmation, hier, du nouveau chef du Service national des impôts. Le calendrier de sa session extraordinaire en cours semble être réajusté.