D’importants moyens de police ont été déployés le 3 octobre à Séoul, craignant qu’un grand rassemblement ne se traduise par une nouvelle vague de COVID-19 comme cela a été le cas le 15 août.
Des bus des forces de l'ordre ont encerclé la place de Gwanghwamun, au cœur de la capitale, afin d’empêcher le regroupement de différentes associations d'extrême droite, à l’occasion du jour de la fondation de la nation par le mythique Dangun. Et pas moins de 90 points de contrôle ont été installés sur des routes à proximité de la mégapole, où une trentaine de véhicules transportant des manifestants ont été renvoyés.
Face à ces dispositifs qui ont rendu impossible la tenue de toute manifestation de grande ampleur, les associations conservatrices ont organisé une conférence de presse afin de dénoncer la répression policière.
À noter toutefois qu'un rassemblement réunissant moins de dix véhicules, autorisée par le tribunal, a eu lieu comme prévu. Les voitures qui y ont participé ont poursuivi leur manifestation en tournant autour de la maison de l’ancien ministre de la Justice, Cho Kuk, et celle de la ministre actuelle, Choo Mi-ae.
La Police qui a annoncé l’interdiction des manifestations de plus de dix individus, prévoit de déployer des dispositifs de contrôle jusqu’au 12 octobre prochain.