L'ex-président de la République Lee Myung-bak est arrivé cet après-midi vers 14 h au Parquet du district central de Séoul, suite à la décision de la Cour suprême qui a confirmé jeudi dernier le verdict prononcé par la cour d'appel le condamnant à 17 ans de prison ferme pour corruption et détournement de fonds public.
Après avoir subi des procédures administratives préalables à son incarcération, l'ancien chef de l’Etat, qui était au pouvoir de 2008 à 2013, a été transféré au Centre de détention de Séoul-Est. Emprisonné en mars 2018, il avait été libéré sous caution un an plus tard.
Lee sera incarcéré dans une cellule d'environ 13 mètres carrés équipée de toilettes, et assisté par un agent pénitentiaire attribué à lui seul par respect pour son statut d'ancien président. Mais les autres étapes nécessaires à la détention, telles que l'examen médical, le dépôt des affaires personnelles et la prise de photo, se dérouleront de la même manière qu'avec les autres détenus.
Agé de 78 ans, l'ancien numéro un sud-coréen pourrait être transféré dans une prison trois ou quatre semaines plus tard. Mais il pourrait purger le reste de sa peine dans ce centre de détention, compte tenu de son âge avancé et de ses conditions de santé. Il redeviendra libre en 2036, à moins qu'il ne bénéficie d'une grâce présidentielle.