Après avoir enregistré le 20 novembre dernier son plus haut niveau avec 156 nouveaux cas positifs au COVID-19, Séoul a fait état hier de 112 cas supplémentaires en 24 heures. Parmi ses citoyens atteints par le virus au cours de la semaine dernière, 20 % ont plus de 65 ans.
Selon des analyses effectuées par la municipalité auprès des 2 500 clusters identifiés depuis le mois d’août, 36 % étaient des établissements religieux, devant les lieux de travail et les Ehpad.
Dans ce contexte, Séoul a relevé à 2 le niveau de distanciation sociale et décrété une « période d’arrêt d’urgence » pour ses 10 millions d’habitants jusqu'à la fin de l'année.
Afin de réduire les risques de propagation du virus, l’offre de transports en commun sera réduite de 20 %. Les rassemblements de plus de dix personnes seront interdits à partir de demain. Et un tiers du personnel municipal optera pour le télétravail.
La situation est tout aussi préoccupante au sein de l’armée. Une troupe située à Cheorwon, dans la province de Gangwon, dénombre à ce jour 37 cas positifs parmi ses effectifs, dont 31 confirmés ce matin. La voie de transmission reste à déterminer. Actuellement, des tests de dépistage du COVID-19 sont en cours auprès de l’ensemble des militaires de la base.
Avec le niveau d’alerte renforcé à Séoul et dans ses environs, les soldats domiciliés dans ces régions se verront imposer des limites liées aux congés.