La communauté internationale devra mieux contrôler les nouvelles technologies militaires permettant de neutraliser des humains sans aucune intervention de l’Homme. Cette opinion a été avancée lors de la 19e réunion annuelle entre la Corée du Sud et l’Onu sur le désarmement et la non-prolifération des armes.
Ce rendez-vous a eu lieu du 2 au 4 décembre en mode hybride pour réunir, sur place et à distance, une cinquantaine de personnalités telles que des représentants de gouvernements et d’organisations internationales, des experts locaux et étrangers, ainsi que des industriels des secteurs concernés.
Selon le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, les participants se sont penchés sur l'impact sur le désarmement et la non-prolifération que pourraient avoir les nouvelles technologies appliquées aux systèmes d’armes létales autonomes, hypersoniques, spatiales et biologiques. Ils se sont accordés pour dire que les nouvelles technologies dites duales, c’est-à-dire utilisables à des fins militaires aussi bien que civiles, risquaient d’avoir de grandes répercussions non seulement dans les domaines diplomatique, militaire et sécuritaire mais aussi dans le secteur économique et sur le plan humanitaire.
D’où cette conclusion : il est urgent pour la communauté internationale de mieux responsabiliser les développeurs et utilisateurs de ces technologies émergentes et d’élaborer des normes mondiales afin de prévenir la course à l’armement et la prolifération des armes fatales.
Par ailleurs, la réunion a réservé une place à la jeunesse à travers une session spéciale. 25 jeunes de différents pays y ont participé pour préconiser la nécessité d’accorder à la nouvelle génération un plus grand rôle et une plus large participation à ce sujet.