Malgré une forte contestation de l’opposition, l’amendement du projet de loi sur le Service national du renseignement (NIS) a été adopté hier en séance plénière.
Ainsi, le « débat illimité » lancé le 10 décembre par le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) a également pris fin. Selon le Minjoo, le parti au pouvoir, le « filibuster » qu'a mené le camp conservateur dans un contexte où le pays enregistre plus de 1 000 nouveaux cas de COVID-19 est un gaspillage des ressources publiques.
La nouvelle disposition contestée sur le NIS consiste à transférer à la police le pouvoir de cette agence d’espionnage de mener des enquêtes anticommunistes.
Juste après le passage de ce texte, le principal parti de l’opposition a lancé un « filibuster » pour un autre projet de loi visant à interdire l’envoi de tracts anti-Pyongyang. En cas de non-respect, la peine peut aller jusqu’à trois ans de prison. Le parti présidentiel a immédiatement déposé une motion pour mettre fin à cette obstruction.
Rappelons que le bras de fer entre les partis rivaux se poursuit. Le projet de révision de la loi relative à l’agence chargée d’enquêter sur les crimes impliquant de hauts fonctionnaires, déjà adopté, sera soumis demain à l’approbation du conseil des ministres. Si tout va bien, le comité de recommandation des candidats à la tête de cette entité pourrait choisir deux finalistes dans le courant de la semaine.