Un pas de plus vers l’entrée en vigueur de l’initiative de coopération pour la prévention des maladies infectieuses et la santé publique en Asie du Nord-est. Une première réunion de travail virtuelle à cette fin s’est tenue hier soir avec la participation de responsables et d'experts de cinq pays de la région ou limitrophes : la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et la Mongolie.
Dans son discours de bienvenue, la ministre sud-coréenne des Affaires étrangères a souligné que ce nouveau forum de coopération régionale devrait promouvoir l’esprit de coopération inclusive et de solidarité et favoriser la paix dans la péninsule coréenne et au-delà. Dans la foulée, Kang Kyung-wha a souhaité que la Corée du Nord rejoigne dans un avenir proche cette entité d’autant plus que les deux Corées sont liées l’une à l’autre comme une seule communauté de vie et de sécurité. Et d’ajouter que la participation du royaume ermite sera bénéfique autant aux pays voisins qu’à lui-même.
Pour rappel, c’est le président Moon Jae-in qui a proposé un tel dispositif lorsqu’il a prononcé, le 23 septembre dernier, un discours à la 75e session de l’assemblée générale des Nations unies. Pyongyang ne répond toujours pas à cette proposition, tandis que Tokyo examine son adhésion.
Lors de la session d’hier, les participants ont partagé les cas exemplaires de lutte contre le COVID-19 dans chaque nation. D’emblée, ils se sont engagés à faire front commun contre les crises sanitaires et à développer une architecture plus complète face à d’autres risques pandémiques et naturelles transfrontaliers.