Le président de la République a qualifié de « très regrettable et inconcevable » l’affaire Jung-in, du nom de cette enfant âgée de 16 mois décédée en octobre dernier suite à la maltraitance de ses parents adoptifs. C’est ce qu’a fait savoir hier son porte-parole Kang Min-seok via un briefing écrit.
Moon Jae-in a ordonné de s’assurer du respect de la procédure d'adoption et du suivi des adoptés afin que l’intérêt de l’enfant prime sur tout, conformément à l’article 4 de la loi spéciale relative à l’adoption. Il a souligné que le pouvoir public devrait renforcer non seulement son contrôle mais aussi son soutien quant à l’ensemble des processus en question.
Selon le porte-parole de la Cheongwadae, la procédure d’adoption est assurée en grande partie à l’initiative d’organismes privés, et la plupart des enfants sont bien pris en charge par leurs nouveaux parents. Cependant, afin que l’affaire Jung-in ne se reproduise jamais, le président a ordonné une plus grande implication du gouvernement.
Kang a précisé que l’exécutif envisageait d’augmenter le nombre de visites chez les familles adoptives, de rendre obligatoire l’enquête de voisinage, ou encore de réaliser un examen de stress lié à la garde de l’enfant chez les parents adoptants.
Et d’annoncer l’entrée en vigueur en mars prochain de la loi révisée relative au bien-être des enfants. Le texte prévoit notamment l’introduction d’un dispositif de « séparation immédiate » consistant à éloigner l’enfant victime de ses parents.