L’Assemblée nationale a elle aussi tenu aujourd’hui une réunion d’urgence sur le « MT Hankuk-Chemi ».

Sa commission compétente, celle de la diplomatie, a interrogé notamment le premier vice-ministre des Affaires étrangères Choi Jong-kun sur l’état actuel des choses et les réponses à donner à l’Iran, qui a saisi le pétrolier lundi. Choi se rendra d’ailleurs à Téhéran ce dimanche pour un voyage de trois jours, un déplacement programmé avant même l’incident.

Selon le député Minjoo Song Young-gil, qui préside la commission, si la République islamique a accusé le navire d’avoir violé les lois sur l'environnement marin pour justifier son arraisonnement, il n’y a pas de preuves prouvant qu’il avait émis des polluants. Du coup, l’élu a fait le lien entre la saisie et l’argent iranien bloqué dans deux banques sud-coréennes. Son montant s’élèverait à 7 milliards de dollars.

L’exécutif, lui, a annoncé son intention d’engager des actions judiciaires pour la libération du bateau et de ses membres d’équipage, tout en poursuivant des consultations avec les autorités iraniennes.

Justement pour mener ces discussions, une délégation gouvernementale doit s’envoler ce soir pour Téhéran. Et le consul général en Iran doit lui aussi arriver ce soir à Bandar Abbas, le port où le pétrolier est retenu en ce moment.