Cela fait trois jours que le pétrolier sud-coréen « MT Hankuk-Chemi » a été arraisonné par l’Iran dans le détroit d’Ormuz. Séoul multiplie ses démarches diplomatiques afin de le libérer avec ses 20 membres d’équipage.
Trois diplomates de l’ambassade sud-coréenne basée à Téhéran sont arrivés hier au port de Bandar Abbas, où est retenu le navire. Ils se sont entretenus avec un des cinq marins sud-coréens détenus, qui leur a confirmé que ses collègues étaient tous sains et saufs.
L’ambassade envisage de contacter le gouvernement local de la province de Hormozgan, où est situé la ville, sa justice et ses autorités portuaires, afin de tenter de trouver une porte de sortie. Le ministère iranien des Affaires étrangères et les gardiens de la révolution de la République islamique ont justifié la saisie par les violations des lois sur l’environnement marin, et annoncé l’ouverture de procédures judiciaires.
La mission diplomatique fera aussi en sorte que ses ressortissants puissent avoir une conversation téléphonique avec leurs familles.
Pendant ce temps, une délégation gouvernementale de Séoul est attendue aujourd’hui à Téhéran pour négocier la libération du bateau et des marins à bord.