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Politique

Wianbu : entretien téléphonique entre Kang et Motegi

Write: 2021-01-11 12:40:38Update: 2021-01-11 16:15:10

Wianbu : entretien téléphonique entre Kang et Motegi

Photo : YONHAP News

La ministre sud-coréenne des Affaires étrangères Kang Kyung-wha s'est entretenue samedi matin par téléphone avec son homologue japonais Toshimitsu Motegi.

Selon le ministère sud-coréen, la discussion, proposée par Tokyo a porté sur le verdict prononcé le 8 janvier par un tribunal de Séoul qui a donné gain de cause aux « wianbu ». A cette occasion, Kang a demandé au gouvernement japonais de se garder de toute réaction démesurée face à ce jugement.

A en croire les médias de l'archipel, dont l'agence de presse Kyodo News, Motegi a regretté la décision de la justice sud-coréenne qui n'a pas reconnu « l’immunité souveraine », un principe selon lequel un Etat ne peut pas faire l’objet d'un procès dans des tribunaux étrangers. Il a également demandé à son homologue de rectifier ce verdict.

En effet, le tribunal du district central de Séoul a ordonné vendredi dernier que soient versées à chacune des 12 plaignantes des réparations de plus de 100 millions de wons, soit environ 74 500 euros. Une victoire remportée au terme d'un procès qui a duré cinq ans.

Le gouvernement sud-coréen a immédiatement annoncé qu'il respectait le verdict et ferait tout pour restaurer l'honneur et la dignité des victimes de l'esclavage sexuel perpétré par l'armée nippone durant la Seconde guerre mondiale. Il s'est également engagé à déployer tous ses efforts pour développer des relations productives et orientées vers l’avenir avec son pays voisin.

D'après le quotidien nippon Asahi Shimbun, Tokyo examine la possibilité de saisir la Cour internationale de justice. Mais cette procédure n'est possible que sur accord de tous les Etats en cause.

Selon les observateurs, les relations bilatérales déjà tendues suite à la condamnation d'une entreprise japonaise par la Cour suprême sud-coréenne, qui ont donné lieu à des représailles commerciales envers Séoul, devraient continuer à se dégrader pendant un certain temps.

Pour rappel, la plus haute instance du pays du Matin clair a condamné en 2018 le groupe japonais Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp. (NSSM) pour l'exploitation des travailleurs coréens pendant la Seconde guerre mondiale, en lui ordonnant de payer des dommages.

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