Séoul s’est défendu face à la protestation de Tokyo contre l’incident survenu lundi au large du sud-est de l’île sud-coréenne de Jeju entre sa police maritime et un navire hydrographique japonais.

Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, c’est bien le bâtiment nippon qui a effectué ses recherches dans la zone économique exclusive (ZEE) de la Corée du Sud. Un espace maritime sur lequel celle-ci peut exercer ses droits souverains, selon le droit international de la mer.

Pour rappel, les médias japonais ont rapporté qu’un vaisseau de la garde côtière du pays du Matin clair avait demandé lundi au navire nippon de cesser ses activités. Celui-ci effectuait alors des recherches sismiques au large du sud-ouest des îles Goto, à l'extrême ouest de l’archipel, à environ 139 km des îles, plus précisément. Cette intervention a fait réagir le gouvernement de Yoshihide Suga, qui a invoqué une opération légitime et fait part de sa protestation auprès de Séoul.

Le lieu de l’incident est situé dans le secteur où les ZEE des deux voisins se chevauchent. Ils revendiquent chacun leur zone, faute d’un accord mutuel.

Les recherches du navire nippon devaient durer plus d’un mois. La police maritime de Jeju continue alors de les surveiller de près, en mobilisant deux vaisseaux de 3 000 tonnes.