Le président de la République s’est entretenu hier avec son homologue de l’Ouzbékistan, pays clé de sa « nouvelle politique du Nord ».
Lors de cette rencontre par vidéo, Moon Jae-in et Shavkat Mirziyoyev ont déclaré l’ouverture des négociations sur un accord de « partenariat pour le commerce et l’économie durables (STEP) ». Il s’agit du premier cas de ce nouveau modèle d’accord de libre-échange (ALE) initié par Séoul.
A l’occasion d’un sommet organisé en avril 2019, la Corée du Sud et l’Ouzbékistan étaient convenus d’examiner la possibilité de conclure ce pacte commercial. Et l’an dernier, Séoul a bouclé tous les préparatifs nécessaires pour entamer ces négociations.
En marge de cette visioconférence, les deux nations ont signé un mémorandum d’entente (MOU) pour une plus large coopération dans les secteurs du numérique et de l’écologie. D’emblée, elles sont tombées d’accord pour forger une étroite collaboration basée sur le « New Deal à la coréenne ».
Moon n’a pas oublié de demander à son interlocuteur davantage de soutien aux entreprises du pays du Matin clair qui tâchent de participer à différents projets du gouvernement ouzbek, dont la modernisation de la centrale de Mubarek. Mirziyoyev lui a promis son appui.
Par ailleurs, les deux leaders étaient d’avis que le développement des relations bilatérales repose en grande partie sur la présence en Ouzbékistan de quelque 180 000 « Goryeo-in », ces descendants de Coréens déportés par l’ex-Union soviétique en Asie centrale au début du 20e siècle.