Alors que le COVID-19 poursuit sa circulation dans le monde, le ministère de la Défense a fait savoir, ce matin via un briefing régulier, qu’il était en concertation étroite avec les Etats-Unis pour définir la manière dont ils mèneront leur exercice militaire conjoint annuel, prévu début mars, en prenant en compte l’évolution de la pandémie.
Avant cela, le 27 janvier dernier, le ministre de la Défense Seo Wook avait tenu des propos similaires en affirmant que le transfert du commandement des opérations en temps de guerre (Opcon) de Washington vers Séoul devrait avoir lieu en s’appuyant sur l’alliance bilatérale, et que dans cette optique, les deux armées restaient en contact étroit sur les manœuvres militaires conjointes et les évaluations de la capacité opérationnelle complète (FOC).
Même son de cloche du côté du Pentagone. Interrogé, le lendemain, sur l’ajustement ou la réduction de la taille de ces exercices militaires combinés. Son porte-parole John Kirb a répondu que Washington accordait la plus grande importance à la péninsule coréenne et aux entraînements visant à maintenir ses forces dans un état de préparation.
L’ampleur des manœuvres militaires conjointes a été modifiée depuis le premier sommet nord-coréano-américain tenu en 2018, au cours duquel a été évoquée la possibilité de les arrêter ou de les suspendre. L’an dernier, elles ont été réduites en raison de la pandémie.