Le nouveau chef de la diplomatie sud-coréenne, Chung Eui-yong, officiellement nommé hier par le président de la République, a donc posé aujourd’hui ses valises au ministère des Affaires étrangères.

Lors d’une cérémonie marquant son entrée en fonction, il a déclaré que son pays était « confronté à une situation diplomatique difficile et qu’une approche préventive et stratégique était requise, l’incertitude qui plane sur la situation internationale s’intensifiant ».

L’ex-conseiller du président Moon Jae-in à la sécurité nationale a alors souligné que le processus de paix dans la péninsule n’était plus une question de choix, mais un chemin à faire absolument.

En ce qui concerne l’alliance avec les Etats-Unis, Chung l’a qualifiée de « fondement diplomatique » de Séoul, avant d’insister sur la nécessité de la développer davantage de manière plus saine, mutuellement bénéfique et globale.

Le nouveau ministre a en même temps affirmé que le pays du Matin clair devrait aussi déployer des efforts conjoints avec ses principaux partenaires comme la Chine, le Japon, la Russie, l’Asean et l’Union européenne, pour la paix et la prospérité sur la péninsule comme en Asie du Nord-est.