Lutter contre les « fake news » : c’est l’objectif ambitieux du Minjoo, qui cherche à introduire des dommages et intérêts punitifs en matière de diffamation sur les plateformes comme YouTube, voire par les médias dits traditionnels.
Le parti au pouvoir envisage de légiférer sur ce principe de réparation avant la fin de la session extraordinaire du Parlement en cours. La législation étudiée devrait contenir un total de six dispositions. Il s’agirait notamment de faire verser une somme jusqu’à trois fois supérieure aux préjudices de la victime en cas de dénigrement par des fausses informations.
Autre clause : obliger les plateformes et les médias à consacrer au moins la moitié du temps ou de l’espace utilisé pour les informations diffamatoires à leur rectification. La majorité présidentielle compte aussi renforcer la responsabilité des portails qui les distribuent.
L’opposition n’a pas tardé à lancer une salve de critiques contre ces textes en préparation. Kim Chong-in, chef du comité d’urgence de sa principale formation, le PPP, a dénoncé une tentative d’intimidation contre la presse.