Séoul juge que la balle est désormais dans le camp de Tokyo pour poursuivre normalement leur communication diplomatique bilatérale.
Ces propos ont été tenus hier par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères après que le président sud-coréen a tendu la main au Japon la veille, à l’occasion de l’anniversaire du mouvement d’indépendance du 1er mars 1919.
Lors d’un point de presse, Choi Young-sam a tenu à évoquer le discours présidentiel, dans lequel Moon Jae-in « a fait preuve de sincérité quant à l’importance de régler les conflits entre les deux pays voisins et au réchauffement de leurs relations, et a également déclaré que son gouvernement était prêt à se retrouver face à face avec celui de Tokyo à tout moment ». L’officiel a d’emblée appelé l’Archipel à donner lui aussi une réponse en ce sens.
Un autre responsable du ministère a, de son côté, précisé que le pays du Matin clair continuerait à souligner la nécessité de relancer le dialogue de hauts responsables des deux Etats, tout en respectant les verdicts rendus par la justice sud-coréenne sur les victimes du travail forcé et de l’esclavage sexuel perpétrés par Tokyo pendant la Seconde guerre mondiale.