Ce lundi, le nouveau bilan des contaminations au COVID-19 fait état de 346 cas en l’espace de 24 heures, soit 70 de moins qu’hier. Ce qui porte désormais à 92 817 le nombre total des infections en Corée du Sud. Et huit décès supplémentaires ont été enregistrés, pour un total de 1 642 depuis le début de l’épidémie.
Une grande majorité des infections ont été identifiées dans la région métropolitaine : 97 à Séoul, 128 dans la province de Gyeonggi qui l’entoure et 11 à Incheon.
Alors que la campagne de vaccination anti-COVID se poursuit à l’échelle nationale, l’Administration de sécurité des produits alimentaires et des médicaments (MFDS) a donné vendredi après-midi son feu vert à l’utilisation du vaccin de Pfizer, baptisé « COMIRNATY », chez les personnes âgées de 16 ans ou plus sous réserve que la société pharmaceutique américaine transmette le rapport final des résultats des essais cliniques de son produit. Celui-ci présente une efficacité de 95 %.
Depuis le lancement de la campagne de vaccination au pays du Matin clair le 26 février dernier, 3 915 effets indésirables ont été recensés, dont 226 signalés hier. Ce chiffre représente 1,24 % des 316 865 individus vaccinées. Dans la plupart des cas, il s’agit de symptômes bénins comme des maux de tête, de la fièvre ou encore des vomissements.
Et un total de 11 décès post-vaccination ont été rapportés, dont deux signalés en 24 heures. Les autorités sanitaires viennent de publier le résultat de leur première enquête sur un éventuel lien de causalité entre ces morts et la vaccination. D’après leur analyse portant sur les huit premiers décès, il ne s’agit pas d’un choc anaphylactique. Il n’y a donc pas de lien de causalité. A noter que ces patients souffrant déjà d’autres maladies étaient tous des résidents dans différents Ehpad.
Par ailleurs, l'Agence coréenne de contrôle et prévention des maladies (KDCA) va annoncer vendredi le barème de distanciation sociale à appliquer dès le 15 mars. Pour rappel, la région métropolitaine de Séoul est soumise au niveau 2, alors que le reste du pays est placé sous le niveau 1,5. Quant au moment de l’application du nouveau système de distanciation sociale, dont l’échelle a été réduite vendredi dernier à 4 contre 5 actuellement, il n’a pas encore été décidé.