Nous sommes désormais à moins d’un mois des élections locales partielles. Il s’agit d’élire notamment les maires de Séoul et Busan, les deux premières villes de Corée du Sud. C’est donc la course contre la montre pour les partis politiques qui considèrent ces scrutins comme le banc d’essai pour la présidentielle prévue en mars 2022. Les résultats de la prochaine échéance pourraient aussi changer la donne politique du pays.

Chaque parti qui présente ses candidats met en place son comité de campagne. Au Minjoo, la majorité présidentielle, c’est son patron sortant Lee Nak-yon qui dirigera le sien. Et aujourd’hui, sa première réunion a eu lieu. A cette occasion, Lee s’est engagé à faire mener des enquêtes exhaustives sur les soupçons de spéculation foncière de certains employés de l’entreprise publique LH et à voter aussi les législations contre ces opérations illégales avant la fin du mois.

Dans le camp d’en face, le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) a lui aussi lancé son comité de campagne, avec à sa tête son chef intérimaire Kim Chong-in. Celui-ci s’est montré confiant quant à la victoire de l’opposition conservatrice, quel que soit son candidat définitif. La première force de l’opposition envisage d’appeler les électeurs à sanctionner le parti au pouvoir.

Dans ce contexte, chaque camp poursuit les discussions de coalition visant à présenter un candidat unique à l’Hôtel de ville de Séoul.