Le ministre de l’Aménagement du territoire a affirmé se sentir « lourdement » responsable du scandale de spéculation foncière présumée impliquant des employés du développeur public Korea Land and Housing Corporation (LH). Byeon Chang-heum a tenu ces propos hier devant la commission compétente du Parlement. Il avait dirigé l’entreprise entre avril 2019 et décembre 2020, avant d’être nommé à son poste actuel.

Byeon a d’emblée promis de faire de son mieux pour tirer cette affaire au clair, quitte à perdre ses fonctions, alors que certains de ses détracteurs réclament son départ.

Interrogé sur la possibilité de faire restituer les gains générés par ces opérations frauduleuses réalisées sur la base d’informations classées confidentielles sur les grands projets de développement, le ministre a répondu que leurs auteurs pourraient être sanctionnés par la loi anti-corruption.

Du côté des enquêtes sur les allégations, Byeon a détaillé que pour le moment, elles ne concernaient que les fonctionnaires de son propre ministère et les salariés de LH, mais qu’elles pourraient être élargies à leurs familles et à leurs proches pour relever les transactions sous un nom d’emprunt.

Et d’ajouter que malgré le scandale, le gouvernement dévoilera en avril le nom d’une ou plusieurs zones supplémentaires où seront aménagées des villes nouvelles, dans le cadre de son plan visant à stabiliser le marché du logement. Jusqu’à présent, sa liste fait état de six villes situées à proximité de Séoul.