C’est désormais officiel. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a dévoilé aujourd’hui les détails de l’accord auquel sont parvenus ses délégués et leurs homologues américains, à Washington le week-end dernier, sur la contribution de la Corée du Sud au financement des GIs sur son sol.

Selon les termes de cette entente trouvée un an et six mois après le début des négociations, pour 2020, Séoul prendra en charge un total de 1 038,9 milliards de wons, l’équivalent de 1,04 milliard d’euros, une somme identique à celle de l’année précédente. Et cette année, il versera 1 833,3 milliards de wons (1,35 milliard d’euros), soit une augmentation de 13,9 %.

Entre 2022 et 2025, la revalorisation sera décidée en fonction de la hausse des dépenses de la précédente année pour la défense du pays du Matin clair. Elle est déjà fixée à 5,4 % pour l’an prochain. Le pacte est donc d’une durée de six ans.

Les deux alliés se sont engagés en même temps à empêcher les employés sud-coréens travaillant dans les bases américaines de prendre le risque d’être placés en congé non rémunéré, en cas d’échec des négociations sur le financement en question. Cela a été le cas momentanément en 2020. Pour cela, les deux parties sont convenues d’allouer davantage la contribution de Séoul au paiement de salaires de ce personnel local.