A moins de quatre semaines des élections partielles à la mairie de Séoul et de Busan, prévues le 7 avril, une majorité relative de citoyens de la capitale, soit 48,9 %, opteraient pour l’opposition afin de sanctionner le gouvernement actuel, contre 40,4 % d’avis favorables au Minjoo, le parti présidentiel.

D’après un sondage réalisé lundi et mardi par l’agence Korea Research auprès de 800 Séouliens, les progressistes et les conservateurs ont respectivement plébiscité le Minjoo et le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la première force d’opposition. Les centristes, quant à eux, se sont montrés divisés entre ces partis rivaux et le Parti du peuple, une petite formation centriste dirigée par Anh Cheol-soo.

Dans l’ensemble, 30,5 % des sondés se sont montrés favorables à la candidate du Minjoo, Park Young-sun, l’ancien ministre des PME et des Startups. En revanche, 23,1 % ont jeté leur dévolu sur Oh Se-hoon, l’ex-maire de Séoul et 22,4 % sur Ahn Cheol-soo, l’ancien candidat à la présidentielle. Et un sur cinq a répondu ne pas encore avoir pris de décision.

Dans l’éventualité où Oh Se-hoon et Ahn Cheol-soo fusionneraient leurs campagnes pour une candidature unifiée, celle-ci l’emporterait sur la candidate du parti de centre-gauche : en cas de duel entre Oh et Park, le premier obtiendrait 44,3 % et la seconde 39,5 %, alors que Ahn remporterait 44,9 % en devançant de 7,9 % sa rivale s’il était désigné comme candidat unique de l’opposition. Et non seulement les conservateurs, mais aussi les centristes, donneraient plus de suffrages à Ahn.

D’autre part, 72,4 % des répondants ont affiché leur intention d’aller aux urnes. Le taux de fiabilité de cette enquête est de 95 % avec une marge d’erreur de plus ou moins 3,5 points.