Plusieurs pays européens ont suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le COVID-19, en raison de potentiels effets indésirables graves de ce produit mis au point par le laboratoire anglo-suédois. Il s’agit notamment de la formation des caillots sanguins.

Or, en Corée du Sud aussi, un cas du même type a été rapporté, selon la patronne de l’Agence pour le contrôle et la prévention des maladies (KDCA). Jeong Eun-kyeong a fait cette annonce aujourd’hui devant la commission compétente du Parlement.

Elle a précisé que ces caillots avaient été détectés chez une résidente d’Ehpad décédée après avoir reçu le vaccin. Elle avait une soixantaine d’années. Pour le moment, les résultats de l’autopsie de son corps ne sont pas officiellement connus.

Jeong se veut rassurante cependant, affirmant qu’à ce stade, aucun lien de cause à effet n'a pu être établi entre l'injection du vaccin et les problèmes en question, selon l’Agence européenne des médicaments (AEM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle a alors assuré que la vaccination avec le produit d’AstraZeneca se poursuivrait en Corée du Sud, comme initialement programmée.