Comme prévu, la Corée du Sud et les Etats-Unis bouclent aujourd’hui leurs exercices militaires conjoints programmés pour le premier semestre 2021. Ils les ont lancés le 8 mars. Et demain, leurs autorités militaires procèderont à un examen « post-manœuvre ».
Il s’agit d’exercices simulés sur ordinateur sans opérations sur le terrain. Ils se sont déroulés en deux étapes : défense et riposte. Soucieux de ménager les efforts diplomatiques pour dénucléariser la péninsule et pour lutter contre le COVID-19, leur format a été fortement réduit. Même chose pour le renfort des effectifs américains qui y ont participé. On ne comptait que quelque 1 000 soldats.
Ces manœuvres restreintes n’ont donc pas permis aux deux alliés de tester cette fois la capacité opérationnelle complète, connue sous son sigle FOC, une deuxième vérification à mener avant le futur transfert, de Washington à Séoul, du fameux contrôle opérationnel (Opcon) en temps de guerre.
Actuellement en voyage à Séoul, le chef du Pentagone Lloyd Austin a salué le bon déroulement des manœuvres, lors de son entretien hier avec son homologue sud-coréen Suh Wook.