Ce lundi, le nouveau bilan des contaminations au COVID-19 fait état de 415 cas en l’espace de 24 heures. Ce qui porte désormais à 99 075 le nombre cumulé des infections en Corée du Sud. Un décès supplémentaires a également été enregistré, pour un total de 1 697 depuis le début de l’épidémie.
Côté vaccination, le Premier ministre a fait état dimanche du résultat de l’analyse des experts sud-coréens sur l’innocuité du vaccin AstraZeneca, qui a récemment fait polémique en raison de la formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées par ce produit.
Lors d’une réunion de la cellule d'urgence tenue hier, Chung Sye-kyun a de nouveau qualifié le vaccin AstraZeneca de « sûr et efficace ». Il publiera aujourd’hui les recommandations à suivre des experts.
Le chef du gouvernement a ensuite demandé à la population de participer activement à la campagne de vaccination. Dès demain, le vaccin commencera à être administré aux pensionnaires et employés d’Ehpad âgés de 65 ans ou plus.
A cette occasion, Chung a aussi exprimé ses regrets face la récente polémique déclenchée par le dépistage obligatoire exigé aux travailleurs étrangers, jugé discriminatoire. Il s’est engagé à tirer les leçons de cette expérience pour mettre en place trois principes sanitaires, à savoir l’ouverture, la transparence et la démocratie, compte tenu de la sensibilité de la population visée par les mesures de quarantaine.
Pour rappel, la municipalité de Séoul, qui avait décrété un ordre administratif rendant le test obligatoire chez les travailleurs étrangers, a fini par revenir sur sa décision vendredi face aux critiques. Désormais, le dépistage est « recommandé » pour les employés des lieux de travail jugés « à haut risque ».