Alors que les élections locales partielles se déroulent le 7 avril, les électeurs se rendront aux urnes les 2 et 3 avril pour participer au vote anticipé. A l’approche du coup d’envoi de ce processus électoral, les candidats à la mairie de Séoul ont donc poursuivi leur campagne le week-end dernier, principalement dans l’arrondissement de Gangnam, situé dans le sud de la péninsule.
D’abord, Park Young-sun, la candidate du Minjoo, a promis aux riverains de supprimer la restriction sur la hauteur maximale des complexes d’appartement, actuellement limités à 34 étages. Elle s’est également engagée à poursuivre la mise en place du plan de restructuration immobilière en valorisant la coopération entre le public et le privé. La formation présidentielle cherche ainsi à regagner la sympathie de l'opinion publique, qui se montre plutôt défavorable à la politique immobilière du gouvernement Moon.
Quant à Oh Se-hoon du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), il a concentré ses efforts afin de consolider le soutien des jeunes électeurs dans la vingtaine et la trentaine, déçus de la politique de l’exécutif. Le candidat du premier parti d’opposition conservatrice a ainsi durci le ton contre le président de la République, en lui reprochant d’entretenir les clivages.
Accompagné d’Ahn Cheol-soo du Parti du Peuple (PP), l’ancien maire de Séoul a ensuite fait part de son ambition de réussir la gestion collective de la municipalité avec ce dernier et de montrer l’exemple en matière de politique de cohésion, tant souhaitée par la jeunesse.
Park et Oh, qui représentent respectivement le camp du pouvoir de centre-gauche et l’opposition conservatrice, s'affronteront ce soir lors de leur premier débat télévisé, entre autres sur les soupçons de spéculation foncière impliquant la Compagnie nationale des terrains et des logements (LH) et la politique immobilière du gouvernement.