Des troupes US basées en Corée du Sud, au Japon et sur les îles américaines d’Hawaï et de Guam ont effectué leurs premiers exercices conjoints de défense antimissile balistique. Ces manœuvres reposent sur le bouclier antimissile THAAD et les missiles d’interception PAC-3. Leur objectif : tester les procédures visant à intégrer, si nécessaire, ces deux systèmes face aux menaces de Pékin et de Pyongyang.
D’après les autorités militaires de Séoul et le site web de l’armée de terre américaine, les opérations en question ont été lancées début mars pour une durée de deux semaines. Il s’agissait d’un exercice de poste de commandement conjoint (CCPT) simulé par ordinateur.
Plusieurs scénarios ont été mis en œuvre. Dans l’un d’entre eux, les forces américaines stationnées en Corée du Sud et au Japon détectent des missiles balistiques nord-coréens tirés en direction de l’archipel nippon, et partagent cette information avec les Etats-Unis pour les traquer et les intercepter.
A noter également que pour la première fois, un poste de commandement a été mis en place au sein de la cinquième force aérienne des Etats-Unis, dont le quartier général se situe sur la base aérienne de Yokota, au Japon. Ce qui laisse croire que ces exercices ont été menés en lien avec les capacités à recueillir des informations spatiales.
L’armée sud-coréenne n’a pas pris part aux manœuvres, contrairement à une partie des soldats des forces d’autodéfense japonaises.