La Corée du Sud et le Japon ont repris aujourd’hui leurs premières discussions en présentiel en cinq mois, à travers la rencontre des directeurs généraux chargés de l’Asie à leur ministère des Affaires étrangères respectif.
Ces échanges entre le sud-Coréen Lee Sang-ryol et son homologue nippon Takehiro Funakoshi ont eu lieu à Tokyo. Ils ont essentiellement porté sur les contentieux mémoriels, plus précisément les décisions rendues par la justice sud-coréenne sur le travail forcé de Coréens dans l’archipel et sur les femmes de réconfort, ainsi que sur l’éventualité du rejet dans l’océan des eaux polluées par la catastrophe nucléaire de Fukushima.
La querelle commerciale entre les deux voisins et la tenue d’une entrevue de leurs chefs de la diplomatie ont elles aussi été abordées.
A propos des dossiers sur les dédommagements liés au travail forcé et à l’esclavage sexuel pendant la Seconde guerre mondiale, Séoul préfère trouver une solution conjointement avec Tokyo, mais celui-ci reste intransigeant pour exiger du pays du Matin clair qu'il la présente le premier. Les pourparlers s’annoncent donc laborieux.
Dans ce contexte, on a appris que les ministres des Affaires étrangères sud-coréen, américain et japonais se rencontreraient aux Etats-Unis fin avril. Pourtant, selon les principaux médias nippons, il est incertain qu’un tête-à-tête entre Chung Eui-yong et Toshimitsu Motegi ait lieu à cette occasion.