Demain mercredi 7 avril, les électeurs sont appelés aux urnes pour désigner les maires et conseillers municipaux dans un total de 21 circonscriptions à travers le pays. Les postes de maires de Séoul et de Busan sont les enjeux majeurs de ce scrutin partiel.
En cette veille du grand jour, les candidats et leurs partis multiplient les opérations de séduction pour rallier leurs partisans et pour tenter de convaincre les indécis.
Dans la capitale, Park Young-sun du Minjoo, la majorité présidentielle, et Oh Se-hoon du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la première force de l’opposition, poursuivent tous les deux leur campagne de dénigrement. La première accuse toujours son rival de mentir sur le terrain que sa belle-famille avait détenu dans une zone autrefois classée verte de Séoul. Sans pour autant oublier de souligner la nécessité d’élire un édile pouvant gérer la crise sanitaire de manière stable et en travaillant main dans la main avec le gouvernement.
En face, le second, lui, dénonce « l’incompétence » de l’administration de Moon Jae-in qui selon lui, conduit les jeunes à lui tourner le dos. Et d’appeler les électeurs à la sanctionner.
Dernière ligne droite aussi pour leurs parties. Au Minjoo, son directeur de campagne Lee Nak-yon met les bouchées doubles pour tenter de renverser la tendance, pas favorable, semble-t-il, selon les sondages. Quant au président intérimaire du PPP, Kim Chong-in, il jette lui aussi ses dernières forces dans la bataille.