Le président de la République s’est montré prudent quant à la possibilité de gracier ses deux prédécesseurs, Lee Myung-bak et Park Geun-hye, actuellement en prison pour différentes charges d’abus de pouvoir et de corruption.
Moon Jae-in s’est exprimé sur ce sujet lors d’un déjeuner de travail avec les nouveaux maires conservateurs de Séoul et de Busan. D’après un responsable de la Cheongwadae, il aurait souligné à Oh Se-hoon et Park Heong-joon la nécessité de tenir compte du consensus au sein de la population et de l’impact qu’une telle décision aurait sur l’unité nationale.
Le chef de l’Etat répondait à une suggestion du maire de la deuxième plus grande ville du pays en ce sens. Il a néanmoins qualifié de regrettable le fait que les deux ex-chefs de l’Etat, dont l’état de santé se serait dégradé, soient sous les verrous.
A la question de savoir si cette réponse prudente équivalait à un refus, l’officiel de la Maison bleue a répondu qu’il ne s’agissait ni d’une acceptation, ni d’un refus, et que le président faisait preuve de retenue dans l'utilisation de son droit de grâce.