Le gouvernement sud-coréen a annoncé, hier, son premier plan pour la préservation et la promotion de la diversité culturelle, à l’issue de la 9e réunion des ministres concernés. L’objectif : lutter contre la haine et la discrimination raciales ou contre les minorités.
Elaboré en vertu de la loi relative à la préservation et à la promotion de la diversité culturelle, ce plan qui couvre la période 2021-2024 repose sur trois stratégies clés : l’extension de la protection de la diversité culturelle, la garantie de l’accès et de la participation des minorités à la culture, et la promotion de la valeur de la diversité culturelle ainsi que la création d’une base pour une coexistence pacifique entre les différentes cultures.
Parmi les projets figure notamment la création de clauses dans la loi relative au soutien aux « familles multiculturelles » interdisant de tenir des propos susceptibles d’inciter à la discrimination ou aux préjugés contre certaines cultures, ethnies ou pays. Les manuels de langue coréenne et les publications du gouvernement devraient ainsi être soumis à une certification délivrée par l’Etat assurant que ces derniers n’utilisent pas d’expressions discriminatoires.
Quant à la préservation de la diversité linguistique, l’exécutif a décidé d’élargir son soutien en faveur des dialectes, du braille ou encore de la langue des signes. Il envisage également de contribuer à la conservation des langues du monde entier à travers le Centre des lettres du monde dont l’inauguration est prévue l’an prochain à Incheon.
Enfin, l’administration projette de créer un centre international d’interprétation et d’explication du patrimoine mondial de l’Unesco.