Le Minjoo a de nouveau fustigé le Japon qui refuse d’effacer Dokdo de la carte publiée sur le site officiel des Jeux olympiques de Tokyo et a appelé le gouvernement nippon à rectifier les données erronées.
Le parti au pouvoir a lancé ces appels, lors d’un briefing donné hier par le biais de son porte-parole. Pour lui, le secrétaire général du Cabinet japonais prétend à tort que ces petits îlots situés en mer de l'Est appartiennent au Japon, historiquement et en vertu du droit international, et il est inacceptable que celui-ci tente de revendiquer leur souveraineté, via la manifestation sportive.
Le parti gouvernemental a également pointé du doigt l’attitude partiale du Comité international olympique (CIO). En effet, lors des JO d’hiver de 2018 qui se sont déroulés à Pyeongchang, en Corée du Sud, le CIO a conseillé d’effacer Dokdo du drapeau de la péninsule coréenne unifiée, suite à la protestation de Tokyo, ce a quoi Séoul s'est plié. Le Minjoo a ainsi dénoncé un deux poids deux mesures pouvant entacher la réputation de l’organisme international.
Même son de cloche pour le Parti du Pouvoir du Peuple (PPP). La première force d’opposition a elle aussi exprimé son regret quant à la démarche de Tokyo. Son porte-parole a déploré hier que la revendication de l’Archipel sur ces rochers controversésen plus de la falsification de l’histoire dans ses manuels scolaires portait préjudice à l’esprit olympique et ne faisait que nuire aux relations bilatérales.
Le PPP n'a pas manqué d’ailleurs d'appeler le gouvernement de Moon Jae-in à durcir le ton face au révisionnisme historique du Japon.