Le gouvernement sud-coréen a réclamé un arbitrage au Comité international olympique (CIO) concernant la carte mise en ligne sur le site web des Jeux olympiques de Tokyo, qui fait apparaître les îlots Dokdo comme territoire nippon.
Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme et le Comité olympique de la Corée du Sud lui ont transmis hier après-midi une lettre en la matière. Cette démarche intervient huit jours après qu’ils ont appelé le Comité olympique japonais, via une autre missive, à rectifier la carte en question.
Le même jour, l’exécutif sud-coréen a organisé une réunion présidée par le deuxième vice-ministre Kim Jeong-bae pour s’entretenir sur cette affaire. Le ministère des Affaires étrangères, de son côté, a convoqué un haut diplomate de l'ambassade du Japon à Séoul afin d’exprimer sa protestation.
Selon un responsable du gouvernement sud-coréen, Dokdo appartient à la Corée du Sud historiquement, géographiquement et en vertu du droit international, et les services gouvernementaux coopéreront pour renforcer la souveraineté du pays sur ces rochers situés en mer de l’Est qui sépare la péninsule coréenne et l’archipel nippon.
Pour rappel, sur la carte montrant le parcours du relais de la flamme olympique, le Japon a marqué un point à l’emplacement de ces îlots comme si ces derniers faisaient partie de son territoire, et a rejeté toutes les demandes de modification.