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Intérieur

Travail forcé : le tribunal rejette la demande de dédommagement des victimes

Write: 2021-06-07 16:15:28Update: 2021-06-08 09:38:39

Travail forcé : le tribunal rejette la demande de dédommagement des victimes

Photo : YONHAP News

La Cour du district central de Séoul a rejeté aujourd’hui la demande de dédommagement de victimes du travail forcé sous l’occupation japonaise. En 2015, 85 d’entre elles ou des membres de leurs familles ont porté plainte contre 16 entreprises de l’archipel, dont Nippon Steel et Nissan Chemical, soit le plus grand nombre de plaignants jusqu’à présent.

Le magistrat a expliqué que la requête ne satisfaisait pas les conditions du procès et a ordonné de mettre les dépenses à la charge des plaignants. Selon lui, l’accord de 1965 entre Séoul et Tokyo sur les réparations liées à la période coloniale n'annule pas le droit de réclamation des individus, mais celui-ci ne peut pas être mis en œuvre via la procédure pour assurer la sécurité nationale, le maintien de l’ordre et le bien-être public.

De leur côté, les firmes japonaises accusées ont indiqué que les affirmations des plaignants n’étaient pas prouvées et que les faits n’étaient pas pertinents.

Or, le dernier verdict de la justice n’est pas conforme à une décision de la Cour suprême en octobre 2018. Celle-ci a donné gain de cause à quatre sud-Coréens dans une poursuite en dommages et intérêts en 2013 et a ordonné à Nippon Steel d’indemniser chacun de ces plaignants 100 millions de wons, l’équivalent de 74 000 euros.

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