Le président sud-coréen va participer au sommet du G7, prévu du 11 au 13 juin dans un village en Cornouailles, au Royaume-Uni, suite à l'invitation du Premier ministre britannique Boris Johnson.
Selon Moon Jae-in, il s’agit d’une opportunité d’élever le niveau de la diplomatie de la Corée du Sud, tout en contribuant à la résolution des enjeux mondiaux liés à l'économie, à la santé et à l'environnement.
Lors d’un conseil des ministres qu’il a présidé ce matin, le locataire de la Maison bleue a souligné que le pays est invité pour la deuxième année de suite au sommet du G7 et qu'il jouit de ce fait d’une réputation internationale comparable à celle des sept nations avancées.
Rappelons que la dernière édition de ce rassemblement, organisée par les Etats-Unis, a été annulée face à la propagation de l’épidémie de COVID-19 dans le monde.
D’après Moon, le pays du Matin clair, qui est la 10e puissance économique, est aujourd’hui reconnu comme une puissance culturelle et sanitaire sur la scène internationale. Il s’est donc engagé à déployer ses efforts afin de faire connaître le rôle de passerelle que Séoul joue entre les pays avancés et en développement, notamment dans la lutte contre la pandémie et le réchauffement climatique.
Le chef de l’Etat a ensuite appelé ses compatriotes à soutenir les activités diplomatiques que le gouvernement compte mener lors de différentes réunions bilatérales et multilatérales.
Pour rappel, le G7 est un regroupement des sept pays les plus industrialisés de la planète: les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Allemagne, la France, l'Italie et le Japon. La Corée du Sud est invitée au sommet avec l’Inde, l’Australie et l’Afrique du Sud.
Une grande attention est portée sur une éventuelle tenue d’une rencontre entre les dirigeants américain, sud-coréen et japonais ou celle entre le leader sud-coréen et son homologue japonais dans un contexte où les relations Séoul-Tokyo ne cessent de s'envenimer.